A travers les hautes terres, direction Antsirabe.

RN7 le 28 avril,

De nombreux villages typiques tout au long de la route

Hermond a été très clair :  » Départ 8H ». Malgré mes doutes concernant la capacité de certains à respecter cet horaire, le départ à lieu à l’heure prévue.
Heureusement, la voiture est spacieuse et à 4 derrière, ça reste confortable. C’est parti !!! Moins d’une heure plus tard, les enfants dorment, l’un contre l’autre, c’est suffisamment rare pour le signaler. Départ matinal d’accord, faut pas abuser quand même.

En suivant la vallée

Matinal pour nous, mais pas pour les malgaches. Les rues sont déjà remplies de monde et l’activité bat son plein. Certains sur la route : porteurs ou les charetiers, sur le bord : marchands, clients, porteurs ou simples passants, dans les rizières : faisant la toilette,, lavant le linge ou finissant les récoltes … nous sommes encore dans Tana, mais c’est scènes, nous les verrons tout au long de notre trajet. Madagascar compte 19 millions d’habitants, répartis sur 587000 km2 soit environ 32 hab/km2 (112 pour laFrance), et pourtant, ce sera une constante sur les 500 premiers kilomètres, à tout moment, nous voyons quelqu’un non loin de la route.

En attendant, nous profitons de ces  paysages magnifiques et de quelques rencontres.

Les hautes terres, nous sommes entre 1200 et 1500m

La pause s'impose

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C’est parti pour un marathon familial et touristique.

Antanarivo, le 28 avril

Une route Mythique !!!

En préparant notre voyage, nous avions l’intention de voyager par nos propres moyens : taxi brousse, taxi be, éventuellement location, etc … mais alors que nous cherchons une voiture pour nous emmener, la famille décide de nou

s prendre en charge, estimant que quatre vazàhas lâchés dans la nature seraient vite repérés et feraient une proie idéale pour les détrousseurs. Erick prête son 4×4 et ses parents Lydia et Hermond sont à la fois nos guides, traducteurs, négociateurs et escorte. Encore merci à eux.

Notre ange gardien qui nous aura grandement facilité le voyage

Direction Tulear, près de 1000 km le long de la mythique nationale 7 partant des hauts plateaux

jusqu’à la mer, un itinéraire obligatoire pour qui serend à Madagascar. Etape purement touristique à Antsirabe, puis familiales et touristiques à Ambositra et Fia

narantsoa avant de rejoindre Tulear et Ifaty pour quelques jours de repos

nécessaires avant le retour à Tana.

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Protégé : La famille se manifeste, et ce n’est qu’un début.

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Première sortie à Tana, ambiance marché.

Antanarivo, le 27 avril

Beaucoup de monde et c'est presque partout comme çà !

En faisant nos valises, nous avions choisi de ne prendre que le minimum d’effets personnels, préférant emmener du matériel et des objets utiles ici. Direction le centre de Tana pour garnir notre trousseau, notre première vraie sortie.

Joéline ayant négocié le tarif du taxi, c’est Toline  qui se charge de nous accompagner d’abord à l’ambassade, puis passage par le Jardin d’Antaninarerina pour se rendre à la banque changer le nécessaire avant d’effectuer quelque achat que ce soit. Ceci fait, il est déjà l’heure de déjeuner, nous consultons notre guide, celui du routard, qui s’avèrera généralement de très bon conseil durant tout notre séjour. Nous choisissons la Boussole. Un peu cher pour Madagascar, mais son patio offre un cadre très agréable pour déguster en toute tranquilité les plats de quualité qui sont proposés. Bon d’accord, c’est un restaurant français, fréquenté par les vazah (les étrangers), essentiellement français eux aussi. Disons que le dépaysement se fait en douceur, un bon moment pour discuter tranquillement avec Toline.

Millionnaire, ça valait le coup de casser sa tirelire. Il a gagné au change !

L’estomac rempli, nous nous offrons une petite ballade avant d’aller faire nos courses à Analakely. Toujours autant de monde. Marchand de tissus, paires de tongs, serviettes de plage et quelques bricoles, un « petit » tour du marché qui permet aux enfants d’entrevoir quelques belles pièces aiguisant leur intérêt. L’après-midi se passe, c’est l’heure de rentrer merci tantine.

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Une certitude, il va falloir s’habituer, s’adapter et s’acclimater !

Antanarivo, 26 avril

Il est environ 6H30, dire que je suis encore dans le brouillard serait un euphémisme, mais déjà, j’entends la ville qui s’éveille. D’abord des voitures, des gens qui parlent, les « rabatteurs-contrôleurs-encaisseurs » des bus qui annoncent les quartiers desservis. De la petite ruelle où nous sommes c’est un bruit de fond qui s’amplifie de minutes en minutes. Puis viennent les « crieurs » qui sillonnent les rues en proposant leurs services : ramassage du papier, charbon, plomberie … des enfants souvent, s’annonçant tout au long de leur parcours en espérant qu’une porte s’ouvre. Les malgaches sont plein de ressources, j’aurai l’occasion de le vérifier tous les jours durant mon séjour.

Il est presque 8H, la ville est bien réveillée, pour le compte, moi aussi ! Pourtant je serai bien resté au moins quelques heures de plus sous le drap, ici, pas besoin de couette. Mais bon il y a plein de choses à faire : trier ce qu’on amené, faire du change, trouver une puce téléphonique … alors autant s’y mettre.

Vers 9H30, les enfants dorment encore, pour moi, c’est la première sortie. Tante Joéline m’accompagne vers une boutique de téléphonie. Au détour de la mosquée, je comprends tout de suite pourquoi ce bruit de fond. Devant moi, une grande place fourmillant de gens tous plus occupés les uns que les autres : laveurs de voitures, chauffeurs de taxi, vendeurs de toutes sortes de choses, des files de minibus, une circulation énorme … et ce sera comme çà tout au long du trajet malgré des itinéraires différents à l’aller puis au retour après un petit détour le long du canal pour aller faire la connaissance de Hanitra ma cousine. Tout le monde n’est pas en vacances, elle est pas là au travail, mais je rencontre son mari et ses enfants, ici, comme chez nous, ce sont les vacances scolaires.

Retour vers le canal le long duquel je prends conscience des difficultés que rencontre ce pays. Je ne souhaite pas entrer dans les détails, mais entre les étals des petits marchands,  à même le trottoir, vendant de tout et de rien : fruits et légumes, vêtements, ferraille, objets de récupération de toutes sortes … , certaines scènes me laissent entrevoir la misère extrême que connaît une partie de la population. Sur le trottoir d’en face, de petites boutiques comme on en voit dans toutes les villes de Madagascar et sur la rue, toujours cette circulation très intense mêlant les taxis – essentiellement des 4L et des 2CV – , les voitures particulières, les charrettes à cheval, à zébu ou à bras, les piétons quittant les trottoirs encombrés, les porteurs avec leurs colis souvent très encombrants, et ces gros 4×4  nombreux qui contrastent avec l’environnement urbain.

Il fait très chaud, Joéline pense que « je » suis fatigué, nous rentrons en bus. Là encore, une expérience inattendue. Ce sont des minibus comme on en voit partout,  à l’intérieur, de chaque côté, une rangée de sièges. Au moment de m’asseoir, je m’aperçois qu’il y a deux sièges de chaque côté. Qu’importe, on va se serrer. Nous sommes déjà plus de 20 passagers quand d’autres montent. Le préposé leur tend alors une petite planche qu’il faut mettre entre les deux rangées pour s’asseoir. Je confirme, il va falloir se serrer ! Circulation oblige, Tana ayant abandonné les bus de ville tels que nous les connaissons, c’est comme ça dans tous les bus, la plupart disposant tout de même de strapontins à la place des planches. Quelques passagers doivent rester debout, nous sommes plus de 30 en comptant le conducteur et le préposé à l’encaissement (vous savez le « rabatteur-contrôleur-encaisseur »).

C’est certain, il va falloir s’acclimater, s’habituer et s’adapter.

Nous arrivons, les enfants sont levés, ils sont ravis d’être là et de faire connaissance avec nos hôtes.

Je crois qu'il apprécie.

Le reste de la journée sera occupé à trier les affaires et refaire les valises en fonction de l’utilité et la destination de leur contenu en non en fonction du poids, petite pose lors du passage de ma cousine Lydia.

Ce soir, je suis à plat. Nouvel orage et au lit de bonne heure.

Didier

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Nous y sommes.

Antanarivo, le 25 avril – 22H30

Tout s’est bien passé, et malgré un violent orage en arrivant sur Tana, nous atterrissons à l’heure prévue. Avec l’heure de décalage entre la France et Madagascar, pour vous il est 21H30 (désormais nous utiliserons l’heure locale).

Il pleut toujours, les bus font la navette pour nous transporter jusqu’à la zone de récupération des bagages. Nous sommes attendus et pris en charge aussitôt.

L’attente est longue. « Tous les bagages sont là ! » nous affirme le préposé, mais il nous manque nos trois cartons de livre. Ouf ! Il restait un chariot dehors, les voilà. Il était temps, les cartons sont trempés.

Plus que la douane et nous pourrons rejoindre la famille. Le douanier fait du zèle. Il commence par nous faire ouvrir une valise avant de décider de s’attaquer à un carton, celui du dessous, tellement mouillé qu’il est sur le point d’exploser. « C’est Pâques ! « ,  me rappelle notre accompagnateur. « Compréhensif »,  le fonctionnaire renonce et nous laisse passer.

Ils sont là, ils attendent. Enfin nous nous revoyons après … 32 ans. Beaucoup d’émotion, un grand moment pour tout le monde. Ce soir, nous nous installons chez tonton Jean.

Didier

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C’est parti … ou presque.

Aéroport Paris Charles de Gaulle, le 25 avril

Après les « quelques » formalités d’usage, il est 9H35. Encore un peu de patience, on occupe le temps comme on peut : duty free, petit casse croute par habitude, derniers coups de fil …

10H03, c’est l’heure d’embarquer.

10H53, enfin partis.

Arrivée prévue à 21H30.

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Pas besoin d’escorte !!!

Aéroport Paris Charles de Gaulle, le 25 avril – 07H57

Je pars de mon plein gré ! Quoi que … ça ferait une bonne prime de départ volontaire.

Non, sans rire, il était très sympa le gars.

Didier

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Le départ pour l’aéroport

Paris, le  25 Avril – 07H08

Nous y sommes, c’est le moment de partir pour l’aéroport. Tout le monde s’active pour rassembler les dernières affaires,  la navette qui doit nous emmener va bientôt arriver. Moi je suis tranquille, je doit juste surveiller les nombreux cartons, sacs et valises : un véritable déménagement.Voila la navette. C’est parti, direction Paris Charles de Gaulle.

Bob

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Bye bye Clermont.

Clermont-Ferrand, le 23 avril – 17H45

Et voila, c’est le moment de dire au revoir a Clermont, et de prendre la route en direction de Paris.

Le départ est difficile pour ceux qui restent comme pour ceux qui partent. Il faut se dire au revoir, un peu plus de trois semaines … c’est long !!!

Bob

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