Antsirabe, une livraison à faire, une rencontre émouvante.

Nasolo, le filleul de Nathalie

Après la visite éclair chez Mr Joseph, il nous reste pas mal de temps. Nous partons à la recherche de Nasolo, un enfant d’Antsirabe que Nathalie parraine via les associations « Trait d’union humanitaire » et « Dany pour les enfants » (lire son récit 2010). C’est un enfant doué, le parrainage consiste à l’aider à poursuivre sa scolarité en prenant en charge les transports necessaires pour se rendre à l’école, la fragilité de son oeil sensible à la poussière ne lui permettant pas de s’y rendre à pied. Quelque euros suffisent, vous pouvez vous aussi parrainer un enfant, un étudiant ou une famille en difficulté (voir les deux lien ci-dessus ou me contacter).

Nous avons son adresse, Billy nous dit que c’est à deux kilomètres environ, à la sortie de la ville sur la route d’Ambositra, nous décidons d’y aller à pied malgré les quatre pousse-pousses qui nous suivent en insistant pour que nous utilisions leurs services.
Les hectomètres défilant, nous nous renseignons régulièrement afin de vérifier si nous sommes sur la bonne route et pour préciser l’adresse. Au passage nous déclanchons l’hilarité au commissariat quand les policiers nous proposent de nous accompagner en voiture, et que nous leur disons avoir envie de marcher. Ici, on ne marche que par obligation.
Nous continuons donc notre route. Nous sommes dans le bon quartier, quelques scènes, habitations, personnages entrevus en passant font prendre conscience aux enfants de la rélité malgache. Nous passons par le bureau du fokotana (bureau de quartier) pour préciser l’adresse, le chef du fokotana préfère nous accompagner avec Désiré, pousse pousse N°9 habitant dans le quartier, qui nous suit depuis notre arrivée à Antsirabe le matin. L’adresse indiquée se trouve au fond d’un chemin. Mais Nasolo y est inconnu, nous nous posons des questions.

Petit coup de téléphone à Clermont, l’adresse n’est pas la bonne, il s’agissait de la partie B et non D, il nous faut revenir sur nos pas. Un kilomètre plus loin, toujours accompagnés du chef du fokotana (qui est passé prendre son vélo), nous arrivons trouvons enfin l’enfant. Ses parents sont absents, partis avec ses frères et soeurs pour plusieurs mois travailler dans une autre région, il est seul avec son cousin. Ils semblent ne pas vraiment comprendre pourquoi nous sommes là. Après nos explications (traduites par le chef du fokotana), le cousin préfère ne pas recevoir les cadeaux sans la présence d’une personne de sa famille. Rendez-vous est pris le lendemain avec sa tante. Encore une fois, notre emploi du temps est serré, nous discutons un petit moment avant de lui remettre les objets que Nathalie nous a confié pour lui, ses frères et ses soeurs. Mission accomplie, bonne chance Nasolo et à bientôt, avec Nathalie.

Ce contenu a été publié dans La vie d'ici. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Antsirabe, une livraison à faire, une rencontre émouvante.

  1. Miora dit :

    Qu’en avez pensé Rémi et Marie de la réalité malgache?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *